Retrouvez les lieux sur la carte interactive

Le Château Royal d'Amboise

Edifié aux XVème et XVIème siècles par Charles VIII, Louis XII et François Ier, le château d’Amboise est la première résidence royale de la Renaissance française.
Il abrite la tombe de Léonard de Vinci dans sa chapelle. Le château est ouvert aux visiteurs toute l’année.

Le Château du Clos Lucé - Parc Leonardo da Vinci

Voyagez à travers 800 ans d’histoire et entrez dans l'univers de Léonard de Vinci au château du Clos Lucé où il y vécu les 3 dernières années de sa vie. Poursuivez la visite dans le parc « Le jardin de Léonard » et découvrez les maquettes des œuvres du génie.

La Pagode de Chanteloup

Laissez-vous envoûter par le site de la Pagode de Chanteloup. 
Folie du XVIIIe siècle, la Pagode est le témoignage du château du duc de Choiseul, détruit en 1823, dont une restitution virtuelle est présentée sur le site. Elle offre du haut de ses 44 m, un panorama grandiose sur la forêt d’Amboise et la Vallée de la Loire. Dans le parc de 14 hectares, goûtez les joies des « jeux à l’ancienne » en bois ou d’un pique-nique champêtre, découvrez le petit jardin chinois invitant à la méditation, et le calme d’une promenade en barque sur la Grande Pièce d’Eau.

Domaine Royal de Château Gaillard, Les Jardins du Roy

Rêvé et construit par Charles VIII à son retour de Campagnes d'Italie en 1496, le Domaine Royal de Château Gaillard a été la propriété de 3 rois de France, Charles VIII, Louis XII et François Ier avant d'être offert par ce dernier au plus grand Jardinier de l'Europe en 1500, Dom Pacello de Mercoliano. C'est le premier château de la Renaissance italienne en France. Le château est niché dans son écrin de pierre au milieu d'une forêt de 15 hectares en plein cœur d'Amboise. Ici, les premiers jardins de la Renaissance voient le jour, les premiers orangers de France sont acclimatés par Pacello et la première orangerie y a été créée.

Château Gaillard est un lieu vivant, habité, meublé dans l'esprit de la Première Renaissance italienne. La collection unique de vitraux polychromes et leurs médaillons enluminés racontent l'histoire du lieu. Des conciliabules de la conjuration d'Amboise à la lune de miel de Marie Stuart, du Cardinal de Guise à Catherine de Médicis, Château Gaillard a été le théâtre de nombreux faits historiques et raconte la vie de la ville royale d'Amboise. L'art de vivre royal au XVIème siècle règne toujours dans ce petit palais italien.
Les jardins Pacelliens, les grands parterres, l'orangerie troglodyte, les serres chaudes, la boulangerie médiévale troglodyte, les 7 sentiers de randonnée, la grotte olfactive, autant de points d'intérêt insolites qui font revivre les jardins du Roy et offrent un voyage initiatique et sensoriel dans le Paradis Perdu de la Renaissance italo-Française.

  • Domaine royal de Château Gaillard
    Ouvert toute l'année de 11h à 19h. 
    Visite libre ou guidée (incluse dans le prix d'entrée) toutes les heures.
    99 avenue Léonard de Vinci - parking (gratuit du 1er mai au 30 septembre)
    29 Allée du Pont Moulin - accès piéton uniquement
    37400 Amboise
    Tél. : 02 47 30 33 29
    domaineroyalchateaugaillard@gmail.com
    www.chateau-gaillard-amboise.fr

Le Musée d'Art et d'Histoire d'Amboise

Le Musée - Hôtel Morin, ancien musée de l’hôtel-de-ville, est installé dans un hôtel particulier bâti au début du XVIème siècle par Pierre Morin, riche marchand et trésorier de Louis XII. Au XVIIIème siècle, il est acheté par le duc de Choiseul qui en fait le siège de sa justice seigneuriale. De 1848 à 1852, le bâtiment sert de caserne à la garnison de l’émir Abdelkader, retenu prisonnier au château d’Amboise.

La Mairie s’y installe en 1855. Elle reçoit un premier dépôt d’œuvres d’art de l’État en 1876, avant son classement au titre des Monuments Historiques en 1880 et une restauration qui lui a donné son aspect actuel en 1891. Les services administratifs de la Mairie sont déplacés dans un bâtiment contigu en 1970, permettant au musée de se développer dans les espaces de l’Hôtel Morin. Il reçoit l’appellation Musée de France en 2002.

Le parc des Mini-Châteaux

Dans un théâtre de verdure, au cœur d’un parc paysager de 2 hectares, se nichent une quarantaine de miniatures des plus beaux châteaux du Val de Loire. 
Ces reproductions fidèles au 1/25e sont intégrées dans un environnement naturel avec des attractions, une aire de jeux et un prêt de costumes à destination des enfants pour devenir les héros du jour !

  • Le parc des Mini-Châteaux / Parc de loisirs
    La Menaudière - D81- 37400 Amboise
    Tél. : 02 47 23 44 57
    www.parcminichateaux.com
     

La Tour d'Or Blanc

Jean-Michel OTHONIEL a créé pour Amboise une œuvre s’inspirant à la fois des couleurs des vins du territoire, le blanc, le rouge et le rosé, du paysage ligérien, du patrimoine bâti d’Amboise et de la lumière si particulière à la Touraine.
Par l’élégance de sa silhouette, par l’utilisation du verre et de la feuille d’or, l’œuvre est un clin d’œil à la Renaissance italienne en Val de Loire.
La Tour d’Or Blanc s’inscrit comme une œuvre contemporaine majeure à Amboise, complétant un parcours d’œuvres déjà exceptionnelles (Le Crinkly d’Alexander Calder, la fontaine « Aux cracheurs, aux drôles, au génie » de Max Ernst, les tableaux d’Olivier Debré...).

  • La Tour d'Or Blanc
    Faubourg du Bout-des-Ponts (D952)

Le Beffroi ou Tour de l’Horloge

Dans la rue Nationale, la rue commerçante d’Amboise, vous pouvez apercevoir le Beffroi ou Tour de l’Horloge. Au XVème siècle, c’est la porte principale de la ville située au bord de la rivière, l’Amasse. Jusqu’au XVIIIème siècle, un moulin y est installé. « Le moulin de l’aumône » appartenait à l’Hôtel Dieu. 
C’est sous Charles VII, en 1445, que cette porte est transformée en beffroi. Puis, grâce à une souscription publique, une horloge est installée en 1500.

  • Le Beffroi ou Tour de l’Horloge
    Rue Nationale - 37400 Amboise
    Tél. : 02 47 23 47 42

L’église Saint-Florentin

Lieu culturel et cultuel.
Vers 1470, le roi de France Louis XI réside à Amboise. Très pieux, il se rend régulièrement aux offices de la collégiale du château, ouverte aussi aux Amboisiens. Craignant d’être contaminé par les épidémies, il ordonne la construction d’une nouvelle église, intégrée aux fortifications de la ville et proche de la Loire. Son nom initial, « Notre-Dame-en-Grève », est dû au sable du fleuve qui lui arrive au pied, aucune digue ne protégeant alors la ville. Au XIXème siècle, la collégiale du château est détruite et Notre-Dame-en-Grève prend son nom actuel : « Saint-Florentin ». 
Aujourd'hui l’intérieur adopte un style néogothique. Classée Monument Historique en 1962, elle a longtemps été fermée. Un grand chantier de restauration mené par la ville d'Amboise permet sa réouverture en 2010.

À voir :
- Les vitraux de Max Ingrand (années 1950), maître-verrier,
- Le bénitier classé Monument historique depuis 1907.

L'église Saint-Florentin accueille ponctuellement des expositions d'artistes mises en valeur par la lumière des vitraux.

  • Église Saint-Florentin
    Rue François 1er - 37400 Amboise
    Tél. : 02 47 23 47 42
    Ouverture tous les jours en entrée libre de 10h à 19h (horaires adaptés en période d'exposition).

L'église Notre-Dame-du-Bout-des-Ponts

L’église Notre-Dame-du-Bout-des-Pont, également appelée Notre-Dame-de-Grâce-du-Bout-des-Ponts, a été construite en 1521 pour les besoins du faubourg. Elle fait 33 mètres de long sur 10 mètres de large et possède une tour quadrangulaire au sud-ouest. Exposée aux inondations, elle a subi de nombreux dommages au cours des siècles (comme lors de la crue de 1856 marquée à gauche de l’entrée). La crue de 1866 a incité finalement la ville à rehausser le niveau de l’édifice. Ces travaux ont été réalisés à partir de 1875, lui donnant cet aspect compacté. Ce chantier a été effectué en même temps que les grands travaux de protection des inondations de la cité. L’église est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1948.

  • Église Notre-Dame du Bout-des-Ponts
    Route de Blois - 37400 Amboise
    Tél. : 02 47 23 47 42

L’église Saint-Denis

À l’origine, l’église Saint-Denis était un lieu de culte païen (probablement dédié au dieu Dionysos). Au IVème siècle, Saint-Martin y fonde une basilique. L’église actuelle, de style roman, a été construite sur ordre de Hugues Ier à partir du XIIème siècle. Le collatéral sud a été doublé au XVIème siècle et le clocher effondré a été reconstruit au XVIIIe siècle. L’entrée du XIXème siècle, avec voussures ornées de feuillages, est surmontée d’une tête d’ange et d’une statue de Saint Denis. Outre des sculptures et des peintures, l’intérieur possède des chapiteaux sculptés. L’un d’entre eux évoque le Roman de Renart, compilation d’écrits du XIIème siècle.

  • Église Saint-Denis
    Rue Saint-Denis - 37400 Amboise
    Tél. : 02 47 23 47 42

La chapelle Saint-Jean

Construite à la fin du XIème siècle dans le style Plantagenêt (transition entre le roman et le gothique), la chapelle mesure 18 mètres de long et 7 mètres de large. Les vitraux ont été réalisés au début des années 1970. La chapelle a appartenu à l’ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, ordre hospitalier et militaire fondé au moment des croisades, en 1099, dans le but de secourir et protéger les pèlerins. La chapelle Saint-Jean est également sujette aux crues de la Loire (comme l’ensemble de l’île). C'est pour cette raison qu'en 1588, les habitants ont voulu dévier le cours du fleuve, en hérissant des pieux afin de protéger la chapelle. Située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, l’édifice est classé Monument Historique depuis 1938. Ouverte occasionnellement, la chapelle demeure un lieu de culte et accueille des manifestations culturelles.

  • Chapelle Saint-Jean
    Allée de la Chapelle Saint-Jean - Île d'Or - 37400 Amboise
    Tél. : 02 47 23 47 42

L’Hôtel Joyeuse

Il a été construit par Fra Giovanni Giocondo durant son séjour en France (1495-1506).
Le nom de l’hôtel provient de la francisation du nom de « l’architecteur » italien Giocondo. Les jardins Renaissance pourraient être l’œuvre de Pacello da Mercogliano (jardinier du roi). Sous les regards des griffons, s’étale une corniche constituée de deux bandeaux, à coquilles et à fleurons. Un arbre sculpté au sommet d’une fenêtre pourrait être un oranger. Importé sous Charles VIII à Amboise, la tradition veut que l’oranger ait été pour la première fois planté en France non loin de là, à Château-Gaillard. En souvenir de ce fait, le fief était chaque année redevable au roi d’un bouquet d’oranges.

  • Hôtel Joyeuse
    6 rue Joyeuse - 37400 Amboise

Le Crinkly d'Alexander CALDER

Découvrez le Crinkly (1969), stabilemobile d'Alexander CALDER, inventeur de la sculpture en mouvement, oeuvre installée en 2022 sur l'esplanade de l'église Saint-Florentin.
Collection du Centre national des arts plastiques en dépôt à Amboise depuis 1970.

La fontaine "Aux cracheurs, aux drôles, au génie" de Max Ernst

Une œuvre monumentale

Dès 1960, la Ville d’Amboise a le souhait d’installer une fontaine dans la commune. Toutefois, le Ministère de la Culture ne dispose d’aucun monument susceptible d’être mis en dépôt à Amboise.
En 1966, Michel Debré, alors Maire de la ville, demande à Max Ernst s’il accepterait de réaliser une fontaine à Amboise. Max Ernst en accepte le principe mais souhaite que sa fontaine soit entourée d’un jardin fleuri très simple, piquant la curiosité des enfants et non un monument solennel et imposant. Le ministère de la Culture lui passe commande en 1967 d’un ensemble de 10 sculptures et leurs socles en pierre. Ce sera la fontaine « Aux cracheurs, aux drôles, au génie ».
Inauguré le 23 novembre 1968, ce monument spectaculaire et singulier est un double hommage à Léonard de Vinci et à la Touraine. Il illustre parfaitement l’attachement de l’artiste surréaliste au Val de Loire. Il s’agit d’une des rares œuvres réalisées par Max Ernst pour l’espace public.
Cette fontaine fait partie de la collection du Centre National des Arts Plastiques (CNAP) - Ministère de la culture et de la communication. Elle a été mise en dépôt à Amboise en 1968. Elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 9 juillet 1987.

Une fontaine poétique et ludique

Au sein même de ce monument, Max Ernst résume son œuvre plastique et présente un exemple du bestiaire qui aura alimenté son imaginaire tout au long de sa vie.
La fontaine est dominée par le Grand génie qui déploie ses ailes, comme la figure de l’oiseau du Génie de la Bastille. Cette créature, qui représente l’esprit de la liberté pour Max Ernst et qui regarde vers le château du Clos Lucé, trône sur trois socles de forme ovoïde, symbole de la naissance d’un monde nouveau.
 

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